
L'hiver s'en va, il passe, voilà le printemps qui se signaleLes plantes de nos jardins et forêts vont recommencer à pousser,L'hiver passant on se réveille et déjà on sent des ailes se déployerRevivre et se préparer dès lors pour ces mois de l’année d'ensoleillement estivalLes fleurs vont recevoir les premières bienfaisantes pluiesToute la nature autour de nous semble renaitre enfinNous aussi recevons ces bienfaits de la vernale saison chaque matinLes jours s'allongent et la sève monte déjà en nos corps endormisAu Printemps je ne pense qu'à toi, toi qui m'a, en cet après midi printanier, goûtéToi qui m'as fait naître, m'enthousiasmer toute mon existence par cet amour grisantCette renaissance saisonnière me rappellera toujours comment tu as su m'apprivoiserMe chérir dans une couche improvisée, au fond du foin notre candide amour fût brûlantTu as engagé des caresses en parcourant mon corps de tes baisers intimesJ’ai pris moi aussi en bouche tes délicieuses courbes dont je suis amateurMon dard insecte prés de ton bouquet s’approcha d’un bonheur sublimePuis tel un horticulteur j'ai pénétré en ton jardin secret pour y cueillir la fleurMoi, ton maître, j'ai bien voulu ressentir l'étrange parade, j'ai tant adhéré à ton ivresseJ'y ai répondu alors de ce que tu venais de m'initier en ce jour de notre attirance de jeunesseOh Printemps ! Jolie saison de l'éveil, de l'émoi et des infinis désirs de tout amoureuxTu fais tant chuter dans d'inouïes extases qui pourtant ouvrent l'Olympe des Dieux