
J'ai constaté du ciel tombant d'hier soir la morositéJ'ai respiré l'air de la mer, senti la terre et la chaleur en ma maison m'a fait m'étourdirJ'ai entendu les vagues sur le sable arriver et le cri des mouettes moqueusesParmi toutes ces sensations j'ai pleuré tout ce jour d'une vieille rengaineCette mélodie que l'on chante lorsque nostalgique et affectéTout nous donne l'envie de quitter, d'abandonner nos las souvenirsJe me suis senti si brisé loin d'une allure habituellement joyeuseEt de ces pensées rien ne pourrait m'évader je reste en peineL'instant de nos bonnes heures me revient dans ma balade forestière Je me sens vain, m'en désole tant que je veux mourir ici, en plein airMe tournant légèrement vers mon chemin de sombres idées me venaient en têteJ'ai vu les pins qui au nord se tenaient fiers devant ces célestes nues en fête Toute l'après midi, je les ai fixés beaux, solides ils résistent au vent fortLeurs cimes noires pourtant assombrissent la vue du doux ciel bleuJ'ai ressenti tant de paix se dégageant je suis resté jusqu'au soir, tard avec euxJe me suis découvert soudain heureux et mieux qu'alorsJ'ai souri sans ne plus jamais éprouver l'envie d'aller pour toi mourirJe revois un espoir pour ma vie et m'en retourne vers la maisonJe rentre au petit matin vers l'avenir qui me porte, j'esquisse une petite chansonJe vous en serai gré chers pins sous un ciel étoilé de m'avoir, toute la nuit, éloigné du pireJ'ai constaté qu'avec ce ciel et ces pins laissant ma morositéJ'ai respiré l'air frais de la nuit, senti la terre et la chaleur de cet été à m'en étourdirJ'ai entendu les vagues de vent souffler sur la flore avantageuse Parmi toutes ces sensations j'ai fredonné ma nocturne rengaineCette mélodie que l'on sent lorsque nostalgie et bonheur viennent s'attacherPour nous donner l'envie de continuer, jouir de nos bons souvenirsJe me suis senti de nouveau heureux reprenant ma nature souvent joyeuseLoin de toutes mes tristes pensées je me suis évadé enfin de ma peine